TOT-, INTEGR- EN HELEMAAL : voilà le titre sous lequel Guy Rombouts œuvre patiemment à sa recherche d’un alphabet plus expressif que celui que nous employons. AZART, ainsi se nomme le langage pictural parallèle par lequel il assigne aux lettres non seulement des lignes et des formes, mais aussi des sons et des couleurs, pour qu’il nous touche plus émotionnellement.
Benjamin Verdonck, lui, a intitulé son nouveau cycle d’actions (2015) dans l’espace public EVEN I MUST UNDERSTAND IT : « Avec cette œuvre, je veux perforer des trous dans la ‟réalité” à laquelle nous semblons être soumis parce que nous sommes persuadés qu’elle est immuable. Je pars d’images ou de situations, que je reconstruis en œuvres d’art, en monuments éphémères ou en plaisanteries grinçantes. Mon œuvre est pour moi un instrument, un outil pour mener quelque chose à bonne fin, et dans ce cas, c’est une sculpture sociale : le fait que les gens se réunissent, en parlent, en jugent, critiquent, ont leurs propres opinions, se posent la question : qu’allons-nous faire ? »