Pour sa première production en Allemagne, le metteur en scène Benjamin Abel Meirhaeghe explore la destruction à l’origine de l’évolution de l’humanité. Il réfléchit à la naissance, à la vie et à la mort, et part en quête d’intimité radicale.
Au début, il y avait le hasard et l’impossibilité absolue que nous nous rencontrions. Et pourtant, nous voilà réunis, ici et maintenant, dans cet « entre-deux » permanent. Le monde tel que nous le connaissions se désintègre. Mais le savions-nous au fond ?
Inspiré, entre autres, par Sabina Spielrein et Elias Canetti, DEATH DRIVE s’inscrit en faux contre ladite vie et la certitude de la mort dans des images performatives qui font référence au Jardin des délices de Jérôme Bosch.
Sur le plateau, la scénographie conçue par Bart Van Merode et Zaza Dupont nous donne à voir huit saisons et des paysages en transformation qui se déploient, s’empoignent dans toute leur radicalité explosive et tentent d’échapper aux cycles récurrents de l’existence.
La distribution se compose, entre autres, de l’acteur Benny Claessens, qui vit et travaille depuis plusieurs années en Allemagne et est désormais membre permanent de l’ensemble de la Volksbühne. La conception sonore est signée Bully Fae Collins, qui jouera également dans Shelly Shonk Fiffit, la prochaine création de Meirhaeghe à la Toneelhuis.

Le spectacle sera à l’affiche de la Volksbühne à Berlin les 23 et 27 novembre et les 3 et 26 décembre 2023. D’autres dates de représentations seront annoncées ultérieurement, aucune tournée n’est prévue.