drek en veren fait partie du nouveau cycle d’actions de Benjamin Verdonck dans l’espace public, intitulé EVEN I MUST UNDERSTAND IT. Les changements imminents et difficilement réversibles de notre écosystème constituent le moteur derrière ce nouveau cycle.
Verdonck : « Au-delà des prises de paroles et des lectures sur ce sujet, je souhaite à présent en faire des œuvres. Des œuvres autonomes, mais à l’implication évidente. Ainsi, pour drek en veren, je désire par exemple créer des nids d’hirondelle démesurés : on les reconnaît, mais ils sont trop grands et encombrés de trop de fiente. L’idée est de susciter le sentiment que ces oiseaux sont revenus, mais plus nombreux et plus grands qu’on ne l’imaginait. Cela joue sur les peurs de toutes ces choses étranges qui pourraient nous arriver : la présence d’anophèles (les moustiques qui transmettent la malaria) en Belgique, des nutations curieuses, des variantes de grippes aviaires… »
drek en veren en tant que mutation bizarre de qui fut un jour un simple nid d’hirondelle. Avec des traces démesurées qui ne peuvent pas rester inaperçues…