Mokhallad Rasem : « En lisant Hamlet, j’ai reconnu ma propre histoire. L’essence de la pièce est le fils qui cherche une manière d’aborder la mort du père. J’étais en Belgique lorsque mon père est décédé. J’ai vu l’adieu à mon père à la télévision. C’était très étrange de voir ces images, j’avais l’impression qu’il y avait une frontière, un mur entre nous. Je n’ai pas pu prendre congé de lui, il reste dans mes pensées. Dans ce spectacle, je réunis ma réalité et celle de Hamlet. Peut-être est-ce une bonne manière de prendre congé. »
Hamlet Symphony: Mokhallad Rasem eert zijn overleden vader
Pour Mokhallad Rasem, le décès de son père, dont il n’a pas pu prendre congé à cause de la guerre en Irak, est le point de départ de ce spectacle. Il n’analyse pas seulement la pièce de Shakespeare, mais sa propre histoire familiale aussi. Le deuil du père est au cœur du spectacle qui se situe entre théâtre et danse, rituel et répétition, rêve et réalité. Ou comment exprimer son chagrin et sa colère : avec des mots, avec des larmes ou en dansant ?