« Abke Haring est l’un de ces actrices qui captivent d’emblée votre attention sans paraître s’y efforcer. (…) Cela découle de son aura impondérable et mystérieuse ; de son intensité, de son regard perçant et de sa diction parfaite. Le Théo d’Or qu’elle a reçu pour son interprétation dans Hamlet vs Hamlet n’est pas tombé du ciel. (…) Avec UNISONO, Abke Haring ajoute un solo fascinant à son curriculum. » – Johan Depaepe dans Theaterkrant.nl, 25 novembre 2015
« Haring se relève. C’est comme une renaissance. Voilà l’impression que donne ce spectacle. Comme une renaissance. De la pure magie. (…) Haring campe une forme plutôt qu’un personnage sur la scène. Elle est l’incarnation d’un rituel que quelqu’un exécute pour garder prise sur la vie au milieu des événements. Un rituel pour trouver une forme de consolation, ou de support. Elle personnifie une prière, celle que nous faisons tous, chacun à notre manière. Après, on en reveut. On veut revoir mais aussi relire. Chevaucher encore une fois le carrousel de mots apparemment banals, et ronde après ronde, en savourer l’impact thérapeutique. » – Els Van Steenberghe dans Focus Knack, 1 décembre 2015
« Il se passe peu de choses. Mais ce qui se passe est fascinant – et en premier lieu grâce à la présence tangible de Haring, de son intensité et de la clarté lumineuse de sa voix. »
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« Le partenaire de Haring, invisible mais d’autant plus audible, est constitué par l’époustouflant montage sonore de Jimi Zoet. Il commence dans une atmosphère méditative, avec des bruits d’oiseaux dans le lointain, pour monter peu à peu en intensité avec des sons électroniques de plus en plus dominants, pour se terminer par la vibration répétitive d’un beat de house, dur et ritualiste. C’est alors que les mots font défaut, chez Haring. Un moment de beauté ensorcelante. Et le reste ? Le reste n’est que silence. » Vincent Kouters dans De Volkskrant, 4 décembre 2015