Notallwhowanderarelost en Avignon

un dialogue espiègle avec le public français, dans la sérénité intime d’une chapelle

Seul Belge invité cette année au Festival d’Avignon, Benjamin Verdonck y a présenté Notallwhowanderarelost. Le public français a vogué sur les triangles colorés de Benjamin vers les rives de l’imagination, et bon enfant, a ri sous cape à ses boutades.

Quelques extraits de la presse française :

« Loin de l’agitation des rues adjacentes, le spectacle que présente le comédien, performer et plasticien anversois dans l’église des Pénitents-blancs est d’abord un havre de paix et de silence. (…) notallwhowanderarelost, petite merveille de délicatesse et de subtilité minimale, dont le titre est emprunté à un vers de J.R.R. Tolkien dans Le seigneur des Anneaux (poème d’Aragorn), ne propose pas moins que de concentrer le regard sur des microévénements. (…) Entre apparitions et disparitions, Verdonck ne s’éternise jamais recomposant incessamment d’infimes variations sur le même thème ; sachant qu’au fond chacun peut voir ce qu’il veut dans ces objets. La manipulation artisanale, fragile, volontairement dépourvue de virtuosité, consiste aussi à exhiber des lambeaux de phrases collés sur des panneaux pendus à des fils dans un esprit proche de la poésie lettriste.» Hugues Le Tanneur dans Libération, 13 juillet 2015

« Ce spectacle de moins d’une heure est une parenthèse dans une vie (et un festival d’Avignon !) qui va à cent à l’heure, où on ne prend guère le temps de se poser, de marquer une pause, de laisser aller son imagination, de vider son esprit. » Avinews, 12 juillet 2015

« Une histoire extraordinaire au règne de la contemplation…celle de la poésie, du souffle, de toutes les perceptions. A la rencontre de l’autre Benjamin Verdonck se donne tout entier. Le public est heureux, charmé de s’être laissé emporter dans cet univers décalé à la symbolique profonde et joyeuse. » Julie Lang-Willar dans Vaucluse Matin, 13 juillet 2015

« Il tire les dizaines de ficelles de son petit théâtre personnel, un grand dispositif de bois d’où surgissent alors, lentement, des triangles de toutes tailles et des couleurs pures. Verdonck veut étirer le temps. Son « ballet des triangles » demande une infinie dextérité mais on voit alors bouger devant nous des tableaux de Malevitch et Rothko. Un théâtre de l’émerveillement et de l’humour aussi, sans paroles, qui nous réapprend à regarder, à « ralentir nos plaisirs » dit le poète. Le public avignonnais a fort apprécié.” Guy Duplat dans La Libre Belgique, 13 juillet 2015

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