FC Bergman crée un spectacle multimédia, sans paroles, sur l’impossibilité de représenter la guerre en s’inspirant du tableau Guernica de Picasso.
À deux reprises, la ville basque de Guernica a connu la notoriété : une première fois, lors de la guerre civile espagnole, quand l’aviation allemande l’a brutalement bombardée et qu’elle fut ainsi victime de la première attaque aérienne stratégique sur des civils de l’histoire européenne. Une seconde fois, peu de temps après, lorsque Pablo Picasso a choisi cette atrocité comme sujet de son œuvre d’art éponyme, désormais immortelle.

L’ironie du sort fait que la renommée de l’œuvre d’art a surpassé celle de son sujet et que le nom de Guernica évoque désormais davantage le tableau de la tragédie que la tragédie elle-même. Et ce n’est peut-être pas si étrange…
FC Bergman examine de près les personnes impliquées dans ce crime de guerre : celles qui l’ont subi, celles qui l’ont perpétré et celles qui l’ont regardé.