Ils se penchent sur ce grand sentiment qu’on peut vouer à tant de choses : l’enfant qu’on met au monde, la personne dont on partage la vie, la terre sur laquelle on habite, mais aussi le pays où l’on est né, la chaise sur laquelle son père s’asseyait toujours, l’odeur du romarin, l’arme avec laquelle on tue son ennemi.
Ils le formulent avec des mots et des voix, des sons et des images sur un paysage de sable.

Les sentiments habitent les êtres humains, mais l’être humain habite son amour.
Il ne s’agit pas d’une métaphore, mais de la réalité : l’amour n’est pas attaché au « moi » au point que le « toi » ne serait pour lui qu’un objet ; il se situe entre le « moi » et le « toi ».

Looking for habibi est le dernier volet d’une trilogie. Après la rencontre dans De verse tijd et la cohabitation dans Homemade, Mokhallad Rasem et Kuno Bakker analysent l’amour, cette fois avec la comédienne Janneke Remmers, la chanteuse Britt Truyts et le musicien Peter Verhelst.