Deux âmes errantes en quête de points communs.
L’ensemble de leurs conversations englobe l’histoire de ces deux hommes qui, en dépit de leurs différences, explorent les points de tangence entre leurs existences et les enrichissements dont ceux-ci sont porteurs ainsi que les domaines dans lesquels il est préférable de se laisser tranquille.
La discussion franche et sincère qui s’engage autour de ces différences invite le spectateur à participer à la réflexion et à définir sa position.
Ils parlent et se taisent.
Dansent et s’asseyent.
Fixent et regardent.
Questionnent et comprennent.
Se disputent, aiguisent des couteaux.
Implorent Allah, maudissent Dieu.
Demandent des papiers, cherchent des échappatoires.
Inventent des faits, travestissent la vérité.
"Un monument magnifique et désarmant pour le rapprochement et le dialogue." - du rapport du jury
Les conversations chaleureuses font penser aux récits de Toon Tellegen sur la fourmi et la cigale, mais il s’agit de personnes, deux hommes de cultures différentes, curieux l’un de l’autre, l’un trouve l’autre un peu étrange, l’autre considère l’un comme un peu bizarre, deux existences qui se touchent, se complètent et s’enrichissent.
"Le duo Bakker-Rasem est parfaitement complémentaire et les deux se révèlent d’authentiques divertisseurs. Ils ne reculent pas devant des thèmes lourds, mais les abordent avec légèreté."
"Les deux hommes de théâtre ont le mérite de hisser leurs différences au-delà de la simple diversité culturelle."
"Malgré le malaise que suscitent les différences d’opinions sur l’art et la vie, les deux hommes en reviennent toujours à une franche acceptation mutuelle et font ainsi du spectacle une ode émouvante et un échange d’idées sur pied d’égalité."
"En Kuno Bakker, on reconnaît surtout l’Occidental rationnel. Face à lui, Mokhallad Rasem adopte la position de l’Irakien sensible, qui recherche la poésie dans tout. Mais les deux créateurs ne sont pas restés cantonnés à ces contradictions. De même qu’à la fin, une magnifique sonate pour violoncelle de Brahms s’harmonise parfaitement avec une chanson arabe, il se dégage en permanence une curiosité de l’univers de l’autre dans le spectacle De verse tijd . Et cela fait du bien."
"De verse tijd est un beau spectacle de deux hommes qui ne cachent pas leurs différences, mais les explorent avec amour et partent en quête de moment où leurs vies se rejoignent et s’enrichissent."
de et avec
- Mokhallad Rasem
- Kuno Bakker
création vidéo et lumière
- Julian Maiwald
production
- Dood Paard
coproduction
- Toneelhuis