Dans le langage visuel surréaliste qui le caractérise désormais, il met en scène cette reine énigmatique dans le jardin d’Éden. Au centre du jardin, le lit conjugal du couple qu’elle formait avec Albert Ier est transpercé par l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ici, depuis son « après-mort », Élisabeth porte un regard sur sa vie et s’adresse à nous.
Dans son langage visuel surréaliste caractéristique, Ocloo met en scène cette reine énigmatique dans le jardin d’Éden. Ici, depuis son « après-mort », Élisabeth porte un regard sur sa vie et s’adresse à nous. Elle est assistée de six anges : trois chanteur·euses et trois musicien·nes, tou·tes originaires d’Afrique du Sud. Le fil conducteur musical est le Stabat Mater de Pergolèse. « I will be taking Pergolesi to my Voodoo church » [J’emmènerai Pergolèse dans mon église vaudoue], dit Ocloo. Pour son arrangement radical de cette célèbre composition, il s’inspire des funérailles africaines. Une confrontation musicale entre les cultures. Un son universel mariant deuil et célébration.
texte, mise en scène, composition
- Gorges Ocloo
actrice
- Tine Joustra
soprano
- Nobulumko Mngxekeza-Nziramasanga
mezzo-soprano
- Nonkululeko Nkwinti
basso profondo
- Ntuthuko Ziqubu
les guitares
- Charlton Daniels
violoncelle
- Dane Coetzee
batterie / percussion
- Carla Williams
conception son
- Victor Hidalgo
production
- Toneelhuis
- LOD muziektheater
en collaboration avec
- Artscape Theatre Centre Cape Town
avec le soutien de
- de Tax Shelter maatregel v/d Belgische federale overheid via Gallop Tax Shelter
- de Diplomatieke Representatie van Vlaanderen in Zuid-Afrika
- Sabam for Culture