Après l’impressionnant Mount Olympus, Jan Fabre adresse une ode à son pays, la Belgique. Il le fait dans le langage qui lui paraît le plus approprié pour saisir l’esprit de ce pays inintelligible : celui du théâtre et celui de l’image.
Fabre : "Le théâtre est à l’origine de ce petit pays et ce petit pays demeure un théâtre. La Belgique croule sous la bureaucratie et le formalisme forcé. Un État artificiel, dont on se sert comme plateforme pour les guerres des autres. Chacun (et personne n’) y parle trois langues. Trois régions pour un territoire minuscule. Les Belges se repaissent de la vie. Ils la savourent goulûment. Ils célèbrent la chair. Ils croient en la fête et la fanfare. On y danse avec la mort et avec des masques lors du carnaval. La Belgique est un pays de cortèges et de surréalistes. Surréel et subversif. En Belgique vit une race de débrouillards et de tricheurs. Ceci n’est pas pays."
Une distribution internationale de performeurs et de musiciens part en quête de l’identité belge et la transpose en un spectacle itinérant de danse et de théâtre. Le chansonnier et musicien Raymond van het Groenenwoud a écrit une série de chansons de circonstance pour ce spectacle.
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