Celui-ci lui parle surtout de sa femme qui est décédée peu de temps auparavant. Monsieur Linh ne le comprend pas mais l’écoute, avec sa petite-fille sur ses genoux. Ils se rencontrent quotidiennement au parc, sur le même banc. Jusqu’au jour où tout change…
Un récit poignant, inspiré de la nouvelle de Philippe Claudel à propos d’un homme qui doit fuir son pays avec le peu qui lui reste.
Jules Werner joue le spectacle sous forme de monologue. Étant donné qu’il est seul en scène et joue tous les rôles – le narrateur, Monsieur Linh et Monsieur Bark –, le spectacle adopte une couleur, une atmosphère et un sens particulier. Il s’agit d’un spectacle sur la force de l’imagination et de la représentation.
Jules Werner raconte l’histoire avec tous les moyens dont il dispose : du texte, des mots, des images, de la musique, du son, des projections… Mais c’est en même temps un spectacle sur la solitude, sur le désir de communication avec les autres, et pas dans une moindre mesure, avec le public. Sommes-nous dans la tête du narrateur ? Les voix de Monsieur Linh et de Monsieur Bark sont-elles des voix dans la tête du narrateur ? Est-ce que raconter est une manière de surmonter un traumatisme?
La version anglaise est une coproduction avec Les Théâtres de la ville de Luxembourg (LU).
Guy Cassiers, qui est coutumier de cette façon de procéder, de conjuguer les moyens scéniques, atteint ici au sommet de son art. Mais il fallait que cela soit animé par un comédien. Jules Werner - qui joue cette fois en anglais - a relevé le défit et de quelle façon. (...) C'est un spectacle bouleversant dans sa façon de dire certaines de nos réalités humaines, dans sa façon d'en faire du théâtre. Il est d'une infinie délicatesse.
"Werner a reçu des spectateurs une ovation debout tout à fait méritée pour sa performance le soir de la première."
"Jules Werner est extraordinair dans ce monologue. (...) Cassiers est un magicien dans la précision et la subtilité des moyens. Tout sonne juste dans ce récit de la solitude et du déracinement. (...) Philippe Claudel, Guy Cassiers et Jules Werner touchent au plus profond avec cette histoire simple, comme chuchotée dans notre oreille."
mise en scène
- Guy Cassiers
texte
- Philippe Claudel
avec
- Jules Werner
conception vidéo
- Klaas Verpoest
conception son
- Diederik De Cock
conseil costumes
- Tim Van Steenbergen
coproduction
- Toneelhuis
- Les Théâtres de la Ville de Luxembourg