Combien de conversations vous trottent-elles en tête ? Quand le flot incessant de mots et de pensées s’arrête-t-il ? Quand toutes les voix s’unifieront-elles ? Quand le silence s’établira-t-il ? UNISONO est un monologue d’Abke Haring sur la quête d’un dialogue. Sur le désir de trouver le mot qui délivre et unit.

« UNISONO est un petit rituel, presque une prière. C’est une chorégraphie de pensées dans un espace intime et silencieux. On y voit et on y entend les pensées de quelqu’un qui ne sait plus comment faire – comment gérer sa vie. La société actuelle consacre très peu de temps au silence, au doute, à la quête. Pourtant, je vois tant de gens autour de moi chercher à savoir pourquoi les choses sont comme elles sont. Cette pièce porte sur la quête de repères. Nous voulons tous, d’une façon ou d’une autre, atteindre un lieu où nous trouverons le calme, l’espace et la paix. » – Abke Haring

Abke Haring crée des spectacles de théâtre particulièrement marquants et a quelques rôles impressionnants à son actif, entre autres, dans De welwillenden et dans Hamlet vs Hamlet pour ne citer que les plus récents. Par son intense présence scénique, elle se révèle un phénomène tout à fait exceptionnel dans le paysage théâtral.

En février/mars 2017, UNISONO est à l’affiche de JACK, à New York.

En guise de répétition, elle donne quelques représentations en anglais à Anvers, au mois de février.

« Abke Haring est l’un de ces actrices qui captivent d’emblée votre attention sans paraître s’y efforcer. […] Cela découle de son aura impondérable et mystérieuse ; de son intensité, de son regard perçant et de sa diction parfaite. Le Théo d’Or qu’elle a reçu pour son interprétation dans Hamlet vs Hamlet n’est pas tombé du ciel. […] Avec UNISONO, Abke Haring ajoute un solo fascinant à son curriculum. » – Johan Depaepe dans Theaterkrant.nl, 25 novembre 2015

« Il se passe peu de choses. Mais ce qui se passe est fascinant – et en premier lieu grâce à la présence tangible de Haring, de son intensité et de la clarté lumineuse de sa voix. […] Le partenaire de Haring, invisible mais d’autant plus audible, est constitué par l’époustouflant montage sonore de Jimi Zoet. Il commence dans une atmosphère méditative, avec des bruits d’oiseaux dans le lointain, pour monter peu à peu en intensité avec des sons électroniques de plus en plus dominants, pour se terminer par la vibration répétitive d’un beat de house, dur et ritualiste. C’est alors que les mots font défaut, chez Haring. Un moment de beauté ensorcelante. Et le reste ? Le reste n’est que silence. » – Vincent Kouters dans De Volkskrant, 4 décembre 2015