Tu as sept ans.
Maman est à l’hôpital.
Papa dit qu’elle a fait « une bêtise ».
Elle a du mal à être heureuse.
Alle schone dingen raconte l’histoire d’un garçon qui, pour redonner espoir à sa maman dépressive et suicidaire, établit une liste de toutes les choses géniales qui valent la peine de vivre sa vie.
1. La Dame blanche.
2. Les films de kung-fu.
3. Rester éveillé tard et avoir la permission de regarder la télévision.
4. La couleur jaune.
Chaque jour, il dépose une note sous son oreiller. Une note sur laquelle il a écrit une chose géniale. « Et je sais qu’elle les lit, parce qu’elles reviennent toujours corrigées. »
Malgré la lourdeur du thème, Alle schone dingen est avant tout un récit humoristique, émouvant et réconfortant, dans un décor intimiste. Un comédien, quelques accessoires et quelques magnifiques numéros de jazz – rien de plus.
Ces dernières années, Every Brilliant Thing, le solo du dramaturge britannique Duncan Macmillan, a conquis le cœur du public et de la critique dans le monde entier. Pour première fois, le texte est à présent porté à la scène en Flandre. Tom Dewispelaere se glisse dans la peau du narrateur et, accompagné du public, il part en quête de ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
Une histoire réconfortante en temps d’âme en peine.
Un petit cadeau pour qui est disposé à aider à le déballer.
Toute personne ayant des questions sur le suicide peut contacter la Suicide Line de manière anonyme en appelant le numéro gratuit 1813 ou en consultant le site web.
La poésie, Dewispelaere la trouve dans son adresse au public. Leurs interventions ont beau être scénarisées en grande partie, elles donnent lieu à des moments désarmants.
"L’interprétation de Dewispelaere va droit au cœur et y allume un feu qui le réchauffe."
"Plutôt que de jouer la carte émotionnelle, Alle schone dingen offre surtout et de manière convaincante une immersion chaleureuse et réconfortante. L’humour adoucit l’âpreté de la trame de fond et la transforme ainsi en une ode à la vie dont le message optimiste pourrait se résumer comme suit : il y a toujours de l’espoir, même quand tout semble désespéré. Ou comme le formule la pièce : « Qui ne s’est jamais senti intensément misérable n’a sans doute pas été attentif."
"Tom Dewispelaere déploie cette incertitude profondément humaine comme une arme contre la solitude d’un suicide. "
texte
- Duncan Macmillan, met extra materiaal van Jonny Donahoe
traduction
- Sanne Parlevliet
interprétation
- Tom Dewispelaere
répétiteur
- Katelijne Damen
conception lumière
- Frank Hardy
production
- Toneelhuis
- Olympique Dramatique