La Toneelhuis met en exergue de sa nouvelle saison une célèbre citation de Little Gidding, le dernier des Quatre Quatuors de T.S. Eliot (1936-1942), un cycle de quatre poèmes dans lesquels le poète médite sur le temps. Il l’évoque tantôt comme un phénomène linéaire, tantôt comme un phénomène cyclique ou inerte. Nos nouvelles créations de la saison 2024-2025 vous feront vivre le temps sous toutes ses formes : le temps cyclique, la fugacité du temps qui passe, le temps de l’adolescence, le temps de la guerre destructrice, la nostalgie d’un temps révolu, mais aussi l’aspiration à des temps nouveaux porteurs d’espoir.
Le temps cyclique des jours, des saisons et des années dans Werken en dagen [Des travaux et des jours] de FC Bergman.
La fin des temps dans Mantike Bloom Boom de Benjamin Abel Meirhaeghe.
Le présage des temps à venir dans The Truthful de Lieselot Siddiki.
La mort qui met fin à tout, tandis que le temps s’écoule implacablement dans The Grief of Red Granny de Gorges Ocloo.
La célébration de la puberté dans A Thousand Girls de Sietske Van Aerde.
La fugacité de la jeunesse et la nostalgie d’un temps révolu dans Brideshead Revisited de la compagnie De Warme Winkel.
Le temps de la guerre, cruel et destructeur, quand le malheur des uns fait le bonheur des autres dans Moeder Courage de Lisaboa Houbrechts.
L'aspiration au renouveau et au changement dans [meeuw] (d’après La Mouette) d’Olympique Dramatique.
La fin est l’endroit d’où nous partons, cela vaut aussi pour la fin de la prochaine saison. Car c’est alors que nous fermerons les portes de notre édifice bien-aimé, le Bourla, pour y effectuer d’importants et d’indispensables travaux de restauration et de rénovation. Mais pas avant de le célébrer en l’état, en votre compagnie, au cours du festival Bye Bye Bourla.
Ensuite, nous emballons nos affaires et déménagerons à Kambala, notre deuxième salle, entre-temps rénovée, située dans le quartier du Eilandje. Bye bye Bourla, hello Kambala!
Kambala deviendra donc le cœur battant de la Toneelhuis. Une nouvelle plaque tournante et un centre névralgique des arts du spectacle vivant, des festivals, de la recherche, de l’expérimentation et du débat. Nous réintégrerons le Bourla en 2028, mais n’allons pas trop vite en besogne. D’abord, il faut fermer l’édifice, finir ce chapitre, car « faire une fin c’est commencer ».
Benjamin Abel Meirhaeghe
FC Bergman
Gorges Ocloo
Lisaboa Houbrechts
Olympique Dramatique
et toute l'équipe de Toneelhuis